Maduraï, le grand temple

Maduraï, le grand temple

Bonjour à tous,

Nous avons pris un bus, comme expliqué dans notre dernier article, pour rejoindre Maduraï. Même si il a été difficile de le trouver et de monter dans ce bus, le trajet s’est avéré magnifique, bien qu’un peu dure pour nos estomacs qui appréciaient moyennement l’infinités de virages à flanc de montagne. On était tout vert pendant le trajet en retenant notre souffle à chaque virage qui semblaient nous rapprocher à chaque fois un peu plus du précipice. On a curieusement tenu le coup; certainement du à notre concentration sur les magnifiques paysages que nous traversions  Après trois heures trente nous sommes descendu à Theni, blède infâme, ou on à sauté dans le premier bus pour Maduraï.

Maduraï est une ville qui vit autour du plus grand temple de l’Inde du sud. On dit qu’il peut contenir 10,000 personnes. Comme tous les temples; il se situe dans une cour fermé et piétonne  Il faut savoir que déambuler dans les villes reste une activité éprouvante et que dès que nous trouvons un peu de calme,  on sait en profiter! Loin des motos et klaxons, on savoure l’ambiance du temple où des familles entières viennent prier Ganesh ou Vishnou pour célébrer un future mariage ou alors simplement faire un Puja, c’est à dire une prière journalière. On admire les nombreux geste répétitifs des prières; alors que certains imitent l’éléphant devant Ganesh, d’autres se couchent à terre ou alors tournent neuf fois autour d’un pylône coloré de rouge sous des nuages d’encens. Chaque statue ou idole est recouverte de rouge ou orange que les fidèles se mettent sur le troisième oeil dans un geste cérémonieux.

Pris par la beauté et l’envoûtement du lieu, nous avons suivi le mouvement et acheté une petite bougie que nous avons déposé devant une jolie statue. Les indiens rigolaient en nous voyant faire. Mais quel dieu avons nous invoqué ? Il semblerait que nous avons prier sans le savoir contre nos ennemis et le mauvais oeil! A bon entendeur…

Nous avons passé de nombreuses heures à regarder les cérémonies, les couleurs, les gens et à se réjouir du calme relatif du lieu au milieu des fumées parfumées des encens. Pour les écrivains, si vous voulez juger de la qualité de votre oeuvre, venez le jeter dans le bassin du temple. Si il flotte, c’est que c’est un bon livre et vous aurez en plus la bénédiction de Vishnou, ce qui en garantira le succès!

Demain, nous partons, vêtu comme deux sacs à patates, avec nos vêtements sur mesure fait ici, pour Pondichéry. On espère y trouver un peu de calme et de fraîcheur…

A bientôt,

Tania et Baptiste