Varkala

Varkala

Bonjour à tous,

Comme la vie est dure et que les derniers jours n’ont pas été facile et de tout repos, on souhaitait vous narguer un peu et aller se reposer près de la mer, bien au chaud. On a donc pris un train pour Varkala, point le plus au sud de notre séjour. C’est un petit village pour touristes situé sur une falaise de pierre rouge surplombant la plage. L’eau est très chaude et il fait toujours beau et en plus il y a des vagues! On pense à vous.

Comme vous pouvez l’imaginer, on a pas fait grand chose et on s’est reposé. Nous avons eu quand même un coup de coeur pour les plages de sable noir du nord beaucoup moins fréquentée que la plage principale. En quelques mots : Pêcheurs et pirogues, noix de coco et cahutes en bambou, le paradis.

Sur la plage principale, au couché du soleil, la faune est variée. On aperçoit des russes bien en chair faisant la salutation au soleil pour la première fois, des trentenaires et leurs chiens essayant de jouer du tamtam, des couples de 50ans se dorant la pilule… Ces touristes de tout horizon se mélangent curieusement pendant les cours de yoga, de massage ou de spiritualité indienne pour occidentaux. On est passé à coté de tout cela, sans vraiment y participer mais cela nous parait surfait et un peu kitch… Notre ami Eckhart Tolle doit avoir un grand nombre d’adepte parmi cette communauté de vacanciers férus d’exotisme spirituel mais pas assez convaincu pour aller dans un réel Ashra et vivre pleinement l’experience.

Qu’en était il dans les années 70 ? Dans quelle mesure ces pratiques spirituelles étaient adaptées pour occidentaux sous forme d’un tourisme nouveau ? Nous ne souhaitons pas aller à Goa suite au retour très négatif que nous ont fait de nombreux routards : une station balnéaire pour fêtards alcooliques. Ce haut lieu hippie semble avoir perdu son âme. On se demande dans quelle mesure Varkala était, il y a encore quelques années, ce que nos soixante-huitards ont pu vivre …

En tout cas, on a bien profité et quelques baignades dans les vagues au couché de soleil, ça fait même oublier qu’il neige à Montréal!

A bientôt,

Tania et Baptiste