Lac lak, la capitale des éléphants

Bonjour à tous,

Nous arrivons au lac lak avec difficulté, ce n’est pas non plus un site touristique : on met 8h à parcourir les 347km qui nous séparent de Kontum… Une fois sur place, on se trouve à deux heures de Ban Mê Thuôt au cœur d’une ancienne région volcanique. Le lac Lake est un très beau site naturel reconnu dans la province bien qu’il soit tout petit (3km sur 2). Les collines boisées et les rizières entourent le lac creusé dans une terre rouge sang. Au alentour, il y a deux villages où vivent des minorités Jun et Mlieng. Leurs maisons sur pilotis sont faites en roseaux et en bambous et diffèrent des maisons Banarh que nous avons vu à Kontum, ayant une forme beaucoup plus allongés. Ces maisons à pièce unique sont comme des grands lofts au confort plus que sommaire, bien que certaines aient une parabole sur le toit!

Nous explorons la région sur notre petite moto à vitesse, modèle début 80… Autant vous dire qu’on ne fait pas de la course et qu’au pire on plongerait dans une rizière à 30 km/h, notre vitesse de pointe. Il fait très chaud et humide, c’est difficilement supportable. Le vent de la vitesse nous aide à nous rafraîchir un peu. Les paysages sont à couper le souffle et on se retrouve dans une carte postale asiatique. Nous profitons d’une élan de motivation extrême pour se lever à l’aube et faire quelques clichés à la lumière magique du soleil levant. Les barques sculptés dans un unique tronc d’arbre se reflètent sur l’eau étale du lac. C’est somptueux!

Histoire de compléter le tableau, on monte sur un pachyderme et on fait un tour de rizière à dos d’éléphant. Il nous emmène même au milieu du lac. L’eau frôle nos pieds alors que la bête sort sa trompe pour respirer… Notre nacelle est très haute, et ne vous faite pas d’illusion, ça bouge autant que le dromadaire – mais ça ne pue pas et on a des banquettes sous les fesses! Et de toute façon, un éléphant, ça impose le respect!

Prochaine étape, nous partons nous rafraîchir à Dalat, la ville du kitch version asiat.

A bientôt,

Baptiste et Tania